La pêche sportive au Québec
Plusieurs Québécois s'adonnent à ce sport chaque année et aiment déguster leurs prises de la journée en famille ou entre amis. Le poisson frais issu de sa propre prise est un grand festin mais pas infaillible d'intoxication potentielle. C'est pourquoi il est important de bien connaître les contaminants et les recommandations de consommation avant de les manger.
La contamination mercurielle des poissons varie en fonction de plusieurs facteurs : espèce, âge et lieu.
- Les espèces piscivores, c'est-à-dire celles qui se nourrissent d'autres poissons, tels le brochet, le doré, le maskinongé, etc., sont les plus contaminées;
- pour une même espèce, les gros spécimens contiennent généralement une plus grande concentration de mercure que les petits;
- la mise en eau de réservoirs crée une augmentation de la teneur en mercure dans les poissons.
Selon l'espèce, la taille ou l'endroit de capture, on peut retrouver dans la chair du poisson des substances telles que le mercure, les biphényles polychlorés (BPC), le DDT, l'hexachlorobenzène (HCB), la dieldrine, les dioxines et les furannes. Une partie de la pollution mercurielle et la totalité de la pollution par les organochlorés (BPC, DDT, HCB, dieldrine) proviennent des activités humaines (agricoles, industrielles, etc.). Des dioxines et furannes ont été détectés dans les poissons capturés en aval d'usines de pâtes et papiers utilisant le procédé de blanchiment au chlore.
Règles de consommation du poisson
2 repas par mois pour le doré, brochet, achigan, maskinongé, touladie(truite grise)
4 repas par mois, barbotte, crapet, esturgeon, lotte, meunier, perchaude, thon, espadon, requin.
Sans restriction :
Poissons d’eau douce : grand corégone, omble de fontaine, autres truites.
Espèces anadromes : éperlan arc-en-ciel, saumon atlantique, poulamon atlantique, alose savoureuse.
Espèces marines : morue, flétan, sole, plie, thon pâle en conserve...
Poissons d’élevage : saumon, truite.
Ces règles s'appliquent à une consommation fréquente et régulière des espèces de poissons plus propices à la contamination. Elles sont valables dans la plupart des cas sauf avis contraire de la santé publique.
Sources:
http://msssa4.msss.gouv.qc.ca/fr/document/publication.nsf/fb143c75e0c27b69852566aa0064b01c/040206bf90064cdf85256816006305a8?OpenDocument
http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2007/07-229-01F.pdf
http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/guide/complement.htm#sante-canada
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